Le Princesse dans la ville

Au gré du vent

Après quelques années passées en dormance dans mes tiroirs j'ai retrouvé quelques lettres que je n'avais pas semées. Enchantée comme en 2015 par l'idée d'écrire à des inconnus des lettres manuscrites, j'ai relu et semé deux deux d'entre elles dans la foulée. Aux nouvelles, que j'ai écrite j'ai ajouté des graines de tournesols pour semer également des fleurs. J'espère être plus assidu ici et trouver comment extraire des photos de mon transmetteur de pensées pour joindre des photos de mes semailles Salutations nocturnes

Chapi Chapeau

Sur la gauche une princesse de la période "dessiner sur les pages d'un livre" et sur la droite une œuvre commune avec La Chate

Street arteuse de mère en fille

La Chate - Petite Lune

La Chate, street arteuse de 8 ans

Regardez le monde, le monde vous regarde...

Etre Girafe

~~S’approprier les trottoirs de la ville. « Avec des craies de toutes les couleurs (…) dessiner le visage du bonheur » comme dirait Prévert. S’empoussierer, faire son contour allongé sur le sol. A plusieurs recréer l’espace. Les mains poudrées d’enfance, sauter sur un pied à l’intérieur d’une marelle. Passage Pas sage… Jouer une partition éphémère qui se dissoudra à la première pluie. Parfois le street art c’est juste ça… une peu de poussière colorée de joie, trace laissée sur le sol.

La femme à l'oiseau

Quand je vois fleurir des drapeaux bleu blanc rouge un peu partout je sens comme une vague de tristesse profonde, une peur qui vient des tripes, une colère sourde contre le monde aussi, sans doute. J’ai mal à ma terre. A tous ceux qu’on voudrait en exclure. Mes deux parents sont nés hors du sol de l’actuelle France. L’une est étrangère. L’autre est né dans une colonie qui n’avait pas encore pris son indépendance. Alors que ceux qui voudraient exclure « les parasites qui touchent la caf, qui volent notre emplois » ne tournent jamais leur haine vers ma mère : elle est blanche et elle a perdu son...

La femme au Cormoran

Envie de rendre hommage à l’abondance des oiseaux qui m’émerveillent chaque matin. Juste comme ça rapidement, je compte une dizaines d’espèces différente autour du canal. Donner, à ceux qui traversent sans voir une gemme, qui attirera le regard et qui sait les amènera, à contempler au-delà de l’image la splendeur de ces grands oiseaux ailes écartés qui se font sécher.

Princesse Zombie

collage, street art, 93, Saint-Denis Elle est grise. Un peu plus visible que les deux autres… Encore un peu planquée aussi. Avec ses cœurs rouges et roses son cadre bien sage, elle fait partie de la galerie de portrait.